Publié le 22/01/2013 à 06h00
Par Sylvain Capelli
Damien Latestère affectionne la cité de son enfance. (Photo S. C.)
Après quatre années d'études de commerce à Bordeaux, Damien Latestère est un jeune homme de 23 ans qui ne manque pas d'idées.
Tout fraîchement revenu à Saint-Macaire où il a passé son enfance, il vient d'y créer son entreprise. Associé à un ami de promotion, il s'est lancé à plein-temps dans le négoce de vins et spiritueux.
La carte s'étoffe peu à peu. Sa volonté n'est pas d'aligner les étiquettes, mais bien de réaliser un travail sur le long terme avec les producteurs retenus tout en essayant de réaliser une topographie de la région viticole du Bordelais au travers de ses différentes appellations.
L'entreprise nommée Wine DNA est spécialisée dans le commerce de vins, en priorité régionaux. Aujourd'hui, Damien commence enfin à commercialiser ses produits après avoir rencontré et sélectionné de petits producteurs locaux qui ont tous un point commun : celui d'aimer leur métier, d'en être fier et de réaliser des vins de qualité.
Aujourd'hui, graves, pomerol, Lalande-de-Pomerol, sauternes, Loupiac ou autres médoc sont déjà à la carte. La démarche consistera maintenant à rencontrer les bars à vins et cavistes de la région, pour ensuite développer la promotion sur le territoire français et enfin continuer à accompagner ces vins sur les marchés internationaux.
D'abord faire ses preuves
Le jeune Macarien précise : « Je suis fils de vigneron puisque mon père gère une exploitation à Sainte-Croix-du-Mont. Le vin et la viticulture sont des sujets que je maîtrise bien, ayant grandi avec. Ensuite, mon parcours scolaire dans une école de commerce et les expériences professionnelles à travers des stages en entreprise, ont révélé mon caractère d'auto-entrepreneur. J'ai réalisé dernièrement mon stage de fin d'étude en Chine, dans une entreprise d'importation de vins et spiritueux et cela m'a ouvert les yeux. Le fait de pouvoir allier le commerce international qui est un domaine qui m'intéresse tout particulièrement et celui du vin, que je connais bien, me passionne et me motive. »
Mais ayant une attirance particulière pour les vins liquoreux, celui-ci ne cache pas que son rêve serait d'abord de faire ses preuves pour ensuite, pourquoi pas, reprendre la commercialisation de l'exploitation familiale.
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